Les problèmes techniques trouveront
toujours une solution, la dimension humaine et sociale des organisations quant
à elle, ne relève pas d’une science exacte, mais d’un ajustement permanent
entre les besoins individuels, collectifs et les impératifs d’entreprise.
C’est souvent là que les
difficultés apparaissent : difficulté de passer d’un modèle organisationnel
à un autre, difficulté à établir une
relation équilibrée entre partenaires sociaux, à gérer les différents au sein d’un
même collectif, difficultés à s’adapter à un monde instable à la recherche d’un
nouvel équilibre (depuis l’effondrement du mur de Berlin ! ), un monde aussi
en pleine évolution technologique que les historiens qualifieront probablement un
jour de « processus d’évolution »
plutôt que « rupture » ou
« révolution »,
contrairement au courant de pensée actuel …
Ce processus d’évolution, plutôt
qu’à une révolution, nous amène à la disrupture.
Ce néologisme en vogue emprunté
à la langue de Shakespeare est l’intitulé de ce blog : parce qu’à
l’échelle de temps d’une carrière professionnelle et humaine, les modèles
organisationnels, économiques et sociétaux hérités du XXème Siècle sont en passe de se transformer profondément et que, au sein de ce
« processus historique »,
est apparu récemment une très brutale accélération, à l’image des rapides
changements climatiques qui ont marqué l’évolution de notre belle planète au
fil des millénaires.
Cette accélération ressemble à une
rupture, comparable à celle de pans entiers de la banquise qui font d’énormes
« splash » dans l’océan, mais dont le processus de fonte a commencé
il y a plus longtemps … les chutes de glace sont constatées, annoncées, mais restent
imprévisibles. Surfers ou barboteurs, attention,
de belles vagues se profilent, on peut s’y amuser … ou s’y noyer.
Une relation sociale saine commence
par un discours qui ne soit ni celui de la langue de bois, ni celui qui
s’apparente, un peu trop souvent au « faire c’est dire » dans une
société ou la communication prédomine largement, en particulier dans le
monde immatériel du secteur tertiaire, celui du service dans
les grands comptes.
Vous trouverez peut-être ici quelques
pistes de réflexion, ou plus simplement et parfois,
un bol d’air frais qui fait du bien.
Puisse ce blog être un peu utile,
il se veut « humaniste » au sens premier du terme souvent oublié,
Erasme 1466(?)-1536 |
Merci de votre attention portée
à
cette tentative de prise de recul sans vérité,
à chacun de la trouver ...